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Retour sur le 99e atelier Dihal "Alliance éducative et scolarisation des enfants en grande précarité" le 16 décembre à la Defense

3704 enfants accompagnés par 50 médiateurs et médiatrices, 22 opérateurs dans 16 départements, engagés aux côtés des familles et de l'Education nationale, tel est le bilan positif et engageant du programme de médiation scolaire, inscrit dans le cadre de la politique de résorption des bidonvilles


La Dihal est, depuis 2020, engagée aux côtés de l’Éducation nationale dans un programme ambitieux de médiation scolaire visant à "aller-vers" les familles en grande précarité, où qu'elles se trouvent, pour proposer aux enfants, et à leurs parents, un accompagnement vers et dans l’école.


Que retenir de cette journée d'échanges et de partage animée par Jean-Paul Bachelot, conseiller éducation et droits de l’enfant à la Dihal ?



Comme l'a rappelé Anne Padier-Savouroux, adjointe au sous-directeur des savoirs fondamentaux et des parcours scolaires - direction générale de l'enseignement scolaire - DGESCO,  "L'école est un lieu d'ancrage, un lien de sécurité pour les élèves, un espace où l'on doit se sentir bien. L'école bien sûr contribue à l'égalité des chances en alliant les expertises, les compétences pour penser toute la continuité de la scolarisation. Tous les dispositifs existants pour les enfants en grande précarité, UPE2A, PPRE, stages réussites, vacances apprenantes... se répondent. L'alliance repose sur un triptyque : parents, enfants, médiation scolaire." 


Pour Blandine Leroy-Belleil, professeure en dispositif UPE2A (Académie de Lille), " La question du réseau est très importante. À l'école, on fait équipe, on porte des valeurs, la coopération avec les médiateurs et les familles est essentielle. C'est un alignement des planètes." 


Pour Christina Olteanu-Duarte, médiatrice scolaire (École et Famille, 95), " Il faut instaurer une confiance avec les parents pour qu'ils laissent leurs enfants partir à l'école. Souvent, ils n'ont pu y aller dans leur pays. C'est un univers étranger. Il faut apprendre aux enfants à devenir élève, et ça marche toujours!"


Pour Françoise Feuerstoss, directrice de l’association École et Famille (95), " Les parents sont des sur-vivants, ils ont des savoir-faire et des capacités de résilience qui forcent le respect et l'admiration. Ils vivent dans des conditions très difficiles et saisir la chance d'aller à l'école offre à leurs enfants un avenir. Lire et écrire dans un premier temps."

 

Plusieurs directeurs d'école ont aussi témoigné de l'intégration d'enfants issus de bidonvilles. Pour Jean-François Duponcheel, directeur de l’école Jean-Philippe Rameau (Académie de Lille), "L'école, c'est une parenthèse de normalité, les enfants sont des enfants, il n'y a plus de terrain, de caravanes. Nous sommes des partenaires de la co-éducation."


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Pôle Résorption des bidonvilles

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92 055 LA DEFENSE Cédex

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